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26/08/2011

VON STRUDL, FAUT PAS L'EMMERDER...(2011)

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Avec: Padre, Bichon.
Durée: 6min10
Format: 1920x1080 Wmv 8Mo / Mp3

  Sorti d'un délire un peu personnel (et tirant parti d'un décor propice au tournage), le personnage de Rudolf Von Strudl s'est insidueusement étoffé  dans mon esprit malade, envahissant progressivement les aires cérébrales de mon imagination, et finissant même par me convaincre d'adapter une de ses aventures dans une vidéo à son effigie.

L'ami Padre fut d'une grande aide dans la phase de réalisation, amenant avec lui des idées et sa technique (lumières, prise de son, etc...), permettant l'instauration d'une ambiance digne de ce personnage haut en couleur.

Rescapé du IIIè Reich, le Leutnant Von Strudl est un peu perdu dans ce monde moderne où la fièvre conquérante et les méthodes gestapistes d'antan n'ont plus leur place. Un homme rigide aux manières un peu rustres, mais pas foncièrement dépourvu d'humour.

Cv370.jpg

 

Ladite vidéo au nom de son protagoniste principal, met donc en scène Rudolf et le Docteur Chenot, éminent médecin ostéopathe, dont la ressemblance avec toute personne vivante ou ayant existé ne serait que purement fortuite.

Je tiens à ajouter en post scriptum, que la pratique du Pole Dance nécessite une bagage technique important et un travail de longue haleine.

A voir en HD, donc sur Viméo, pour profiter de la patine des bottes du Lieutenant.
Un grand merci à Padre, Gobichon & Kat.

24/08/2011

DES CHOSES ET DES FILMS...

Chargé en déménagement, factures, aménagement, montage et vacances foireuses, cet été m'a légèrement constipé de la news et coincé du blog. L'actualité pourtant, ciné, sportive ou politique était riche et somme toute propice à d'interminables divagations de piliers de bar et autres éthyliques mondains auxquels je pourrais aisément m'identifier parfois.

Défraîchie par le temps qui passe l'actualité telle qu'on la résume, à peine affichée devient aussitôt obsolète et à quelques heures ou minutes près, l'urgence de communiquer ou monologuer sur tel ou tel sujet brûlant, ou même seulement digne de son propre intérêt, s'évapore sans laisser de trace.

Adieux donc sujets débilisants sur la campagne présidentielle, les dents du bonheur de Didier Deschamps, la dernière liposuccion de Gignac ou les sorties ciné de mars '72, dont l'évocation aujourd'hui ne suscitera pas même le soulèvement de sourcil d'un octogénaire alzheimerien.

Personne n'aura droit sur ce blog de plus à toutes ces conneries, et c'est pas plus mal (on économise du papier numérique php). En revanche, les mois de juillet et d'aout m'ont donné l'occasion de bosser un peu sur le micro-film à venir (Rudolf Von Strudl) dont l'idée apparut fin juin, et de voir une petite quinzaine de films.

Parmis eux, Source Code, quasi block-buster accessible qui bénéficie d'une histoire originale bien mise en scène, le rendant plutôt palpitant. De bonnes surprises avec The Time Traveler's Wife (comédie romantique un poil fantastique), Rango (film d'animation suivant les aventures d'un caméleon au far west), Unknown (thriller très classique avec Liam Neeson), Wolfsburg (drame intimiste allemand peu connu en France) et Hanna (mix assez étrange de road-movie et d'action de Joe Wright).

Suivent des films abordables comme The Adjustment Bureau (agréable film fantastique), le gentil film de Ghibli Arrietty (qui manque un peu de souffle), Hall Pass (Bon à Tirer en VF avec Owen Wilson, qui mélange humour drôle avec sketches stupides et embarassants), Limitless (au pitch et à la réa bien pensés et sympas).

Armadillo dans un autre registre (documentaire danois sur la guerre en Afghanistan) nous place en témoin de la vie de jeunes enrolés qui doivent combattre 6 mois les talibans. Le réa-caméraman, fou-furieux accompagnant le groupe de militaires entre mines, guet-apens et fusillades amène à réfléchir sur l'utilité de l'intervention armée, l'horreur de la guerre, l'ennemi invisible et autres thèmes contemporains.

Plus Amarcord de Fellini, que je n'avais encore jamais vu, et qui m'a laissé un sentiment mitigé. La quadrilogie télé Napoléon, qui résume plutôt bien le règne de l'empereur interprété par Christian Clavier. Il restait encore en 2002 des capacités d'acting studieux à Clavier pour ce rôle, j'aurai l'honnêteté de le relever, bien que ces expressions corses soient ridicules. Cette production télé a donc malgré ces défauts (budget, acteurs étrangers doublés...) la faculté de nous pousser vers nos bouquins d'histoires (et Kikipédia bien sûr).

Et bien sûr, mes 2 chouchous: The King of Fighters (vu en diagonale extrème = 20min max) qui nous rappelle si bien que même avec du pognon, on peut faire n'importe quoi.


Et Midnight in Paris. J'avais beaucoup aimé les 3 derniers films de Woody Allen (Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, Whatever Works, Vicky Cristina Barcelona) et je suis ressorti très déçu de celui là. Vite (et quand même pas mal) réalisé, le film pour moi échoue par la qualité de son histoire: un homme amoureux de Paris est transporté la nuit un siècle en arrière et rencontre des artistes célèbres. Si tout sujet peut être formidablement traité, Woody Allen choisi la caricature extrème pour présenter les vieux artistes, et un fil directeur très farfelu. Le ton est léger, il n'y a pas d'intrigue et le film se complaît finalement dans la caricature par défaut d'un scénar qui tient la route. Le prochain Woody Allen ne pourra être que mieux.

Les Films:

+ Source Code
+ Unknown
+ The Time Traveler's Wife
+ Rango
+ Limitless
+ Wolfsburg
+ Hanna
+ Welcome to the Rileys
+ Armadillo

° Arrietty
° The Adjustment Bureau
° Amarcord
° Hall Pass

- Napoléon x4
- Midnight in Paris
- The King of Fighters

29/05/2011

BONNES OU MAUVAISES SURPRISES

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Au milieu d'un tas de films visionnés ces derniers temps, quelques uns ont retenu mon attention.
Surtout le dernier, Le Serpent. Déja, d'apprendre qu'il est sorti depuis 2007, et que j'en avais jamais entendu parler jusque là, ça m'a laissé un peu sur le cul. Pas que je sois omniscient ou que je maitrîse l'agenda de sortie ciné depuis mai '74, mais je m'informe assez régulièrement des films qui débarquent le mercredi sur les écrans français (et parfois ailleurs également).

Donc, cette semaine de janvier 2007, la presse n'avait pas du faire tant de vague autour, à moins qu'une forte constipation en période d'examen m'ait retenu cloitré aux toilettes. Il me semble néanmoins que la faible notoriété du réa (Eric Barbier), et la lutte acharnée contre Arthur et les Minimoys puis Rocky Balboa ne lui aient permis de dépasser les 800 000 entrées (en 2 mois d'exploitation).

Quoiqu'il en soit, Le Serpent est un excellent thriller, français qui plus est, qui peut compter sur le talent respectivement d'Yvan Attal et d'un très efficace Cornillac. Clovis qui nous montre d'ailleurs avec cette prestation glaciale à quel point il est aujourd'hui sous employé au cinéma. Imprévisible est le mot que j'emploierais pour qualifier l'intrigue, le mystère étant avec la noirceur les grandes qualités de la mise en scène.

Un film donc, que je recommande chaudement, en précisant qu'il est indispensable de ne pas en lire le synopsis (comme si souvent trop révélateur) avant de le visionner.

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Les autres nommés dans la catégorie films remarquables qu'on aimerait voir plus souvent sont: The American (avec George Clooney), A Single Man (Colin Firth), The Town (de et avec Ben Affleck), Hot Tub Time Machine (comédie délirante avec John Cusack) et l'Homme qui voulait vivre sa vie (avec Romain Duris).

"Big up" comme disent les jeunes pour le film de Lartigau, remarquablement adapté du roman (je ne dirai pas éponyme) de Douglas Kennedy et très bien interprété par Duris. Pour Colin Firth (aussi oscarisable que pour The King Speech), dans le film poétique et mélancolique de Tom Ford dont personne n'a entendu parler.
The Town est tout autant efficace dans son style et on se surprend à apprécier la prestation d'Affleck et sa mise en scène (bon, c'est vrai, il était pas tout seul, mais quand même).

Voila, et puis si vous n'aimez rien, alors regardez Megamind.


Remarquables:
- L'homme qui voulait vivre sa vie
- Le Serpent
- The American
- The Town
- A Single Man
- Black Swan

Bons:
- Ghost Writer
- Hot Tub Time Machine
- Megamind
- No strings attached
- Love & Other Drugs
- Elle s'appelait Sarah
- Bébés
- How do you know?

Moyens:
- Le Président
- Essential Killing
- Moi, Moche et Méchant
- Protéger & Servir
- The Joneses
- Malèna

Mauvais:
- The Fighter
- Largo Winch 2
- Potiche
- Kaboom