Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/12/2011

WHERE IS RYAN ?

RYAN IS EVERYWHERE MY FRIEND

Ce bon vieux Ryan ne nous a pas épargné ces derniers mois, prenant d'abord le premier rôle de All Good Things (film moyen en Direct to Video en France), puis My Blue Valentine en 2010.

Et envahissant les écrans en 2011 avec Drive, Crazy Stupid Love et The Ides of March, sortis tous trois à moins de 2 mois d'intervalle.
On retiendra Drive, thriller hypnotique porté par la musique électro '80s où il brille par sa retenue et son calme. Et The Ides of March (Les Marches du Pouvoir), un des meilleurs films cette année, réalisé par George, pour qui tout roule toujours...

Ryan m'a quand même physiquement bluffé, sa dernière empreinte dans ma mémoire datant de 2007, où dans Half Nelson, il interprétait un prof de lycée accro au crack. Maigre et chétif dans ce film où l'on découvrait sont talent, le Ryan de 2011 m'est apparu massif et bodybuildé, ajoutant à sa panoplie nouvelle de gendre idéal les muscles requis aux standards d'Hollywood.

Voila un petit échantillon de l'animal, où l'on remarquera (malgré les stéroides) qu'il conserve d'une part cet adorable regard de Golden Retriever insomniaque, et ce cou de bufflon des neiges qui le prédestinait à l'allure d'une Superstar du Catch.

Ryan.jpg

 

Tout ça pour dire que j'ai eu l'occasion de voir pas mal de films depuis septembre, dont mes préférences restent ceux du haut (oui, il y a The Hangover que j'ai finalement regardé ya 2 jours, et qui m'a agréablement surpris):


+ Les Marches du Pouvoir
+ Drive
+ Into Eternity
+ Zombieland
+ Everything must go
+ Les femmes du 6ème étage
+ The Hangover

° La Guerre est déclarée
° Il était une fois en Anatolie
° La proie
° Moi Michel G. Milliardaire Maître du Monde
° Fast Five

- Crazy Stupid Love
- Monsieur Papa
- Captain America
- Baciami Ancora
- Bad Teacher
- Colombiana
- Pirates des Caraïbes 4
- Comment tuer son Boss

A noter, la grande déception qu'a représenté pour moi Crazy Stupid Love.
Les louangeuses critiques qui fleurissaient outre-atlantique à sa sortie fin aout ont accru mon enthousiasme et mon impatience durant plusieurs semaines.
Avant que les frissons précédent la vision du film laissent place au dénouement tragique: la comédie est ratée, mal structurée par endroits, manquant d'humour et de profondeur, et se faisant affreusement larmoyante surtout au point de nous faire nous demander: " Mais comment ont-ils pu ?". C'est nian-nian et surestimé, malgré le talent des acteurs impliqués.


MAJ DE NOEL

J'ai trouvé la parfaite vidéo pour résumer la vie cinématographique de l'ami Ryan. C'est FunnyOrDie bien sûr, qui collectionne les vidéos de Will Ferrell, John C. Reilly et autres qui l'a sorti en novembre. Gloire à eux.

24/08/2011

DES CHOSES ET DES FILMS...

Chargé en déménagement, factures, aménagement, montage et vacances foireuses, cet été m'a légèrement constipé de la news et coincé du blog. L'actualité pourtant, ciné, sportive ou politique était riche et somme toute propice à d'interminables divagations de piliers de bar et autres éthyliques mondains auxquels je pourrais aisément m'identifier parfois.

Défraîchie par le temps qui passe l'actualité telle qu'on la résume, à peine affichée devient aussitôt obsolète et à quelques heures ou minutes près, l'urgence de communiquer ou monologuer sur tel ou tel sujet brûlant, ou même seulement digne de son propre intérêt, s'évapore sans laisser de trace.

Adieux donc sujets débilisants sur la campagne présidentielle, les dents du bonheur de Didier Deschamps, la dernière liposuccion de Gignac ou les sorties ciné de mars '72, dont l'évocation aujourd'hui ne suscitera pas même le soulèvement de sourcil d'un octogénaire alzheimerien.

Personne n'aura droit sur ce blog de plus à toutes ces conneries, et c'est pas plus mal (on économise du papier numérique php). En revanche, les mois de juillet et d'aout m'ont donné l'occasion de bosser un peu sur le micro-film à venir (Rudolf Von Strudl) dont l'idée apparut fin juin, et de voir une petite quinzaine de films.

Parmis eux, Source Code, quasi block-buster accessible qui bénéficie d'une histoire originale bien mise en scène, le rendant plutôt palpitant. De bonnes surprises avec The Time Traveler's Wife (comédie romantique un poil fantastique), Rango (film d'animation suivant les aventures d'un caméleon au far west), Unknown (thriller très classique avec Liam Neeson), Wolfsburg (drame intimiste allemand peu connu en France) et Hanna (mix assez étrange de road-movie et d'action de Joe Wright).

Suivent des films abordables comme The Adjustment Bureau (agréable film fantastique), le gentil film de Ghibli Arrietty (qui manque un peu de souffle), Hall Pass (Bon à Tirer en VF avec Owen Wilson, qui mélange humour drôle avec sketches stupides et embarassants), Limitless (au pitch et à la réa bien pensés et sympas).

Armadillo dans un autre registre (documentaire danois sur la guerre en Afghanistan) nous place en témoin de la vie de jeunes enrolés qui doivent combattre 6 mois les talibans. Le réa-caméraman, fou-furieux accompagnant le groupe de militaires entre mines, guet-apens et fusillades amène à réfléchir sur l'utilité de l'intervention armée, l'horreur de la guerre, l'ennemi invisible et autres thèmes contemporains.

Plus Amarcord de Fellini, que je n'avais encore jamais vu, et qui m'a laissé un sentiment mitigé. La quadrilogie télé Napoléon, qui résume plutôt bien le règne de l'empereur interprété par Christian Clavier. Il restait encore en 2002 des capacités d'acting studieux à Clavier pour ce rôle, j'aurai l'honnêteté de le relever, bien que ces expressions corses soient ridicules. Cette production télé a donc malgré ces défauts (budget, acteurs étrangers doublés...) la faculté de nous pousser vers nos bouquins d'histoires (et Kikipédia bien sûr).

Et bien sûr, mes 2 chouchous: The King of Fighters (vu en diagonale extrème = 20min max) qui nous rappelle si bien que même avec du pognon, on peut faire n'importe quoi.


Et Midnight in Paris. J'avais beaucoup aimé les 3 derniers films de Woody Allen (Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, Whatever Works, Vicky Cristina Barcelona) et je suis ressorti très déçu de celui là. Vite (et quand même pas mal) réalisé, le film pour moi échoue par la qualité de son histoire: un homme amoureux de Paris est transporté la nuit un siècle en arrière et rencontre des artistes célèbres. Si tout sujet peut être formidablement traité, Woody Allen choisi la caricature extrème pour présenter les vieux artistes, et un fil directeur très farfelu. Le ton est léger, il n'y a pas d'intrigue et le film se complaît finalement dans la caricature par défaut d'un scénar qui tient la route. Le prochain Woody Allen ne pourra être que mieux.

Les Films:

+ Source Code
+ Unknown
+ The Time Traveler's Wife
+ Rango
+ Limitless
+ Wolfsburg
+ Hanna
+ Welcome to the Rileys
+ Armadillo

° Arrietty
° The Adjustment Bureau
° Amarcord
° Hall Pass

- Napoléon x4
- Midnight in Paris
- The King of Fighters

29/05/2011

BONNES OU MAUVAISES SURPRISES

le serpent mini.jpg

Au milieu d'un tas de films visionnés ces derniers temps, quelques uns ont retenu mon attention.
Surtout le dernier, Le Serpent. Déja, d'apprendre qu'il est sorti depuis 2007, et que j'en avais jamais entendu parler jusque là, ça m'a laissé un peu sur le cul. Pas que je sois omniscient ou que je maitrîse l'agenda de sortie ciné depuis mai '74, mais je m'informe assez régulièrement des films qui débarquent le mercredi sur les écrans français (et parfois ailleurs également).

Donc, cette semaine de janvier 2007, la presse n'avait pas du faire tant de vague autour, à moins qu'une forte constipation en période d'examen m'ait retenu cloitré aux toilettes. Il me semble néanmoins que la faible notoriété du réa (Eric Barbier), et la lutte acharnée contre Arthur et les Minimoys puis Rocky Balboa ne lui aient permis de dépasser les 800 000 entrées (en 2 mois d'exploitation).

Quoiqu'il en soit, Le Serpent est un excellent thriller, français qui plus est, qui peut compter sur le talent respectivement d'Yvan Attal et d'un très efficace Cornillac. Clovis qui nous montre d'ailleurs avec cette prestation glaciale à quel point il est aujourd'hui sous employé au cinéma. Imprévisible est le mot que j'emploierais pour qualifier l'intrigue, le mystère étant avec la noirceur les grandes qualités de la mise en scène.

Un film donc, que je recommande chaudement, en précisant qu'il est indispensable de ne pas en lire le synopsis (comme si souvent trop révélateur) avant de le visionner.

lhommequi.jpg

Les autres nommés dans la catégorie films remarquables qu'on aimerait voir plus souvent sont: The American (avec George Clooney), A Single Man (Colin Firth), The Town (de et avec Ben Affleck), Hot Tub Time Machine (comédie délirante avec John Cusack) et l'Homme qui voulait vivre sa vie (avec Romain Duris).

"Big up" comme disent les jeunes pour le film de Lartigau, remarquablement adapté du roman (je ne dirai pas éponyme) de Douglas Kennedy et très bien interprété par Duris. Pour Colin Firth (aussi oscarisable que pour The King Speech), dans le film poétique et mélancolique de Tom Ford dont personne n'a entendu parler.
The Town est tout autant efficace dans son style et on se surprend à apprécier la prestation d'Affleck et sa mise en scène (bon, c'est vrai, il était pas tout seul, mais quand même).

Voila, et puis si vous n'aimez rien, alors regardez Megamind.


Remarquables:
- L'homme qui voulait vivre sa vie
- Le Serpent
- The American
- The Town
- A Single Man
- Black Swan

Bons:
- Ghost Writer
- Hot Tub Time Machine
- Megamind
- No strings attached
- Love & Other Drugs
- Elle s'appelait Sarah
- Bébés
- How do you know?

Moyens:
- Le Président
- Essential Killing
- Moi, Moche et Méchant
- Protéger & Servir
- The Joneses
- Malèna

Mauvais:
- The Fighter
- Largo Winch 2
- Potiche
- Kaboom