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12/10/2015

HAMLET II - LIFE HURTS (2015)

Début septembre, peu avant un départ vers de lointains pays andins, se tenait en présence des acteurs et des tecnicos l'avant première de notre dernière production en date: Hamlet II - Life Hurts.

Après 2 mois de tournage & de post-prod combinés puis un gentil teasing sur les réseaux sociaux, le monde allait enfin découvrir des personnages hauts en couleur:
Jean-Marc Vallée (réalisateur bobo un peu fumeux), Philippe Vernier (producteur exigeant), Kevin Bensoussan (metteur en scène porté sur la poudre) et Daniel Ferricelli (Kéké marseillais de renom).

AFFICHE-HAMLET-16-9.jpgLes talents de graphiste de Julian S. ont été mis à l'épreuve

L'idée de ce blockbuster à la française vint un an auparavant d'une imitation aussi hilarante qu'authentique par Julian S. d'un cliché récurrent de la cité phocéenne: le Kéké débile (se grattant les couilles sous le jog' devant un match de l'OM).

Après quelques brainstormings et des semaines de maturation cérébrale, ce merveilleux personnage totalement sous exploité par le cinéma français allait enfin être incorporé à une histoire à la hauteur de son génie. Une fiction où tous les ingrédients pour briller seraient présents: de l'amour, de la haine, de la violence, une tragédie moderne en somme !

Pierre Kéké.jpgDonQi en réa hipster catapulté par son succès foudroyant

Aux côtés de cet élégant personnage, la fine fleur du cinéma francophone (autant dire la nouvelle nouvelle vague) complétait ce casting: DonQi qu'on ne présente plus et dont le charisme et la facilité sont déconcertants, Monsieur Le Chat et Syu acteurs besogneux et raffinés (chacun dans sa partition) qui méritaient d'être découverts, et les éternels John Peterson Jr. & Mathias également tecnicos.

Simon Tapis Rouge.jpg
Syu, la nouvelle nouvelle vague

A tout cela s'ajouteraient des lieux insolites et/ou somptueux. Je remercie encore Le Duke, mon pub fétiche à Marseille, d'avoir pu nous laisser tourner un dimanche dans une salle complètement vide, et les Waloo's, sans qui rien n'aurait été possible.


Vous ne le saviez peut être pas, mais adapter Hamlet au cinéma n'est pas une mince affaire. Tel un nain devant un urinoir, il faut viser haut tout en respectant les codes de la tragédie. Un minimum de sens critique et des comédiens chevronnés sont souvent requis.

Entre dérision et absurdité ce court métrage bouleversifiant vous emmène dans les coulisses d'un blockbuster à la Française. Un monde où subtilité et élégance ne sont pas toujours rois.

 


Je remercie chaleureusement acteurs et tecnicos (Mathias pour son soutien et la gestion du son, John Peterson Jr. toujours fidèle au poste !), ainsi que Bichonne, Mary pour les sous-titres et Antoinette pour la peinture.

Bon visionnage!